I was still there when you left me

2019 | 22’59’’ | Fiction | VO FR ST EN

Production : MédiaDiffusion (IAD)

Sélection :

  • San Sebastian International Film Festival 2019
  • Flickerfest 2021
  • Busan International Short Film Festival 2020
  • Festival Regard 2020, Côté Court 2020
  • Festival International du Film Francophone de Namur 2019

Prix : Student Academy Award Winner, Shortlisted for the BAFTA Student Film Awards

Teaser

Synopsis

Alors que son immeuble est en train de brûler, une petite fille de 7 ans est rongée par la culpabilité pensant qu’elle est responsable de l’incendie.

Note d’intention

Le système dans lequel nous vivons ignore une partie de la population qui vit dans des conditions précaires et donc dangereuses. Le système étant un personnage difficile à matérialiser, j’ai écrit une histoire dans laquelle une petite fille met le feu à son immeuble afin que la question de la responsabilité soit tout de suite écartée. Qui est le coupable ? Les parents absents, les personnes en charge de la sécurité de l’immeuble, les promoteurs immobiliers, l’État qui les a laissés vivre dans ces tours ? En utilisant un point de vue immersif, je laisse des informations hors champ et j’invite le spectateur à s’investir un peu plus dans la narration. Il s’agissait pour moi d’utiliser l’empathie comme un outil de déconstruction de la banalisation de la violence.

Marie Mc Court

Biographie

Marie Mc Court est une réalisatrice franco-danoise. Elle est diplômée depuis 2019 d’un master en réalisation à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD).

Son film de fin d’études, I was still there when you left me, tourné avec des acteurs non professionnels, a été primé aux Oscars étudiants et a été projeté dans de nombreux festivals prestigieux à travers le monde. Ces sélections en festivals incluent : San Sebastián International Film Festival, Flickerfest, Regard Film Festival, Busan International Short Film Festival, Festival International du Film Francophone de Namur…

En parallèle de l’écriture de son premier long métrage et de son second court, elle fait également du casting sauvage. Marie est très inspirée par les personnes qu’elle y rencontre et utilise l’improvisation sur ses tournages pour inclure des détails de la réalité dans ses films. Elle construit ses personnages en se basant sur des histoires vraies, créant des expériences sensorielles se déroulant dans des contextes dramatiques liés à des problématiques sociales et intimes. Elle écrit des films immersifs afin d’utiliser l’empathie comme outil de déconstruction de la banalisation de la violence.